Études supérieures : 5 erreurs qu’on fait tous en début d’année (et comment les éviter)
Tu viens de commencer ton année en haute école ou à l’université ? Ou tu es est déjà passé par là mais il te reste du chemin à parcourir avant ton diplôme? Cet article devrait te parler.
On a tous déjà cru que “cette année, ça va être différent”.
Spoiler : oui, ça peut l’être. Mais pas si tu retombes dans les pièges classiques du début d’année.
❌ 1. “Je vais attendre que les cours avancent un peu…”
Mauvais plan. Les premières semaines sont trompeuses : pas encore d’examens, pas trop de pression… donc on se relâche.
Mais c’est précisément maintenant qu’il faut mettre en place ton système : prise de notes, planning, résumés hebdos, méthode de travail.
Ce que tu installes en octobre, c’est ce qui te sauvera en janvier.
❌ 2. “J’ai toujours réussi comme ça…”
Peut-être. Mais le secondaire, c’est fini.
Le rythme, les attentes, la quantité : tout change.
Et même si t’étais fort.e en secondaire, le supérieur demande une autre posture : plus d’autonomie, plus de recul, plus d’organisation.
Autrement dit : il faut accepter d’ajuster ta méthode. Même si tu n’as jamais eu de souci avant.
❌ 3. “Je comprends globalement, donc ça va”
Non.
“Comprendre” un cours de 2 heures, ce n’est pas “maîtriser” la matière pour un examen de 2 heures…
Ton cerveau t’envoie souvent de faux signaux de confiance. Tu crois avoir pigé, tu ranges tes notes, et un mois plus tard, tu ne sais plus par où commencer.
💡 Teste-toi régulièrement. Reformule, fais des mini-fiches, essaye d’expliquer la matière à quelqu’un. C’est comme ça que tu sauras si tu tiens vraiment la route.
❌ 4. “Je suis pas encore en retard, donc ça va”
L’erreur la plus répandue.
Tu n’es jamais “en retard” au sens strict… jusqu’au jour où tu l’es vraiment. Et là, tu cours après le temps.
👉 Dès le début, bloque des temps fixes dans la semaine pour revoir tes cours, même s’il n’y a pas encore d’échéance.
Tu verras que ces moments deviennent des piliers dans ton organisation.
❌ 5. “J’ai pas besoin d’aide, je dois juste m’y mettre”
On se dit tous ça. Et parfois c’est vrai.
Mais parfois, on sous-estime ce qui coince : manque de méthode, rythme trop irrégulier, fatigue mentale, ou juste besoin d’un coup de boost.
🎯 Une aide ponctuelle d’un ami, la participation aux programmes de rattrapage organisées par l’unif ou des cours particuliers, tout ça n’est pas réservés à ceux qui “galèrent”.
Demander de l’aide, ce n’est pas une faiblesse. C’est de la lucidité.