Mode blocus : le guide infaillible pour se mettre au travail en 48h

Que vous entriez en période de révisions intensives au secondaire ou que vous vous prépariez au grand blocus dans le supérieur, la première difficulté n’est pas la matière, mais la transition : comment passer du mode séries et sorties au mode travail intensif ?
La procrastination, premier symptôme du préblocus
Ce « switch » est souvent brutal, douloureux, et rempli de procrastination. On repousse l’étude en s’accordant un « dernier épisode » ou une « dernière sortie » qui se prolongent. L’objectif de cette transition est de créer un Mode Blocus qui fonctionne pour vous. Il s’agit d’adopter un état d’esprit de travail, de blinder son environnement contre les distractions et d’établir un rythme durable. Voici le guide pour réussir ce changement crucial en 48 heures, sans y laisser votre motivation.
I. Le reset mental : installer un nouveau rythme de base
Le mode blocus est avant tout une question de rythme biologique. La première étape consiste à briser les habitudes qui ont saboté votre concentration ces dernières semaines.
1. Priorité au sommeil : déloger le binge-watching
Si vous avez l’habitude de binge-watcher vos séries, de scroll sur les réseaux sociaux ou de jouer aux jeux vidéos jusqu’à 2h du matin, votre cerveau ne sera pas capable de consolider la mémoire.
- Levier simple : Fixez une heure de coucher et de lever non négociable. Idéalement, visez 7 à 8 heures de sommeil. C’est pendant cette phase que votre cerveau trie et classe les informations que vous avez étudiées durant la journée. Si vous sacrifiez une nuit, vous risquez d’étudier pour rien.
2. Le rituel du matin : le signal de départ
Pour entrer dans le « mood blocus », il faut envoyer un signal de départ clair à votre cerveau. Il est conseillé d’éviter de commencer à étudier en pyjama dans le lit.
- La règle des 30 minutes : Levez-vous, prenez éventuellement une douche, habillez-vous. Un bon petit-déjeuner est également conseillé. Ce mini-rituel de 30 minutes est un interrupteur psychologique qui dit : « Je suis prêt à travailler ». Cela crée une discipline qui facilite le démarrage de la journée de révision.
II. Le blindage de l’environnement : outils et méthodes
Une fois la routine de base installée, la clé de l’efficacité est de protéger votre concentration. Votre environnement de travail doit devenir une forteresse impénétrable aux distractions.
1. Le fléau du téléphone : couper sans culpabilité
Le téléphone est la distraction numéro un et brise la concentration en permanence. Chaque notification reçue vous coûte 20 minutes pour retrouver votre niveau de concentration initial.
- Astuce 1 : Le bannissement physique. Pendant vos sessions de travail de 90 minutes, il est judicieux de déposer votre téléphone dans une autre pièce ou de le mettre en mode avion. Vous retirez ainsi la tentation physique.
- Astuce 2 : Les applications de blocage. Pour les plus dépendants, des applications comme Forest ou Focus quest peuvent être très utiles pour bloquer temporairement les réseaux sociaux et les sites inutiles, vous aidant ainsi à conserver votre concentration.
2. La méthode Pomodoro : l’arme anti-procrastination
La méthode Pomodoro est l’outil parfait pour contrer l’impression d’une journée de travail interminable. Elle est simple, accessible et très efficace.
- Comment ça marche : Travaillez intensément pendant 25 minutes sur une seule tâche, sans aucune interruption. Prenez ensuite une pause de 5 minutes. Répétez. Après quatre cycles, accordez-vous une pause plus longue (20-30 minutes).
- Bénéfice : En fractionnant le travail, vous le rendez moins menaçant et maintenez votre énergie mentale plus longtemps. Vous entraînez votre cerveau à être focalisé pendant de courtes périodes, plus productives.
III. L’équilibre social : recharger sans déraper
Le mode blocus ne signifie pas l’isolement total. La vie sociale est un besoin vital pour le bien-être, mais elle doit être planifiée et contrôlée pour ne pas saboter le rythme de révision.
1. Gérer la vie sociale : le concept du « budget »
Il est important de garder des contacts sociaux, mais il faut les budgétiser.
- La règle du « couvre-feu » : Fixez-vous une heure de retour le soir (par exemple, 21h00 ou 22h00) après un événement social. Ne pas respecter cette règle risque d’endommager votre rythme de sommeil et de compromettre la journée de révision du lendemain. Votre priorité est la qualité du travail.
- Les pauses actives : Si vous étudiez en groupe ou avec des amis, veillez à ce que les pauses de 10 minutes soient réellement des pauses (étirements, air frais), et non des sessions de bavardage qui vous déconnectent trop du travail.
2. L’importance de la nourriture (le carburant)
Il peut être tentant d’opter pour la restauration rapide ou les boissons énergisantes. Cependant, ces choix peuvent engendrer des chutes d’énergie brutales (le fameux « coup de barre » de l’après-midi).
- Le bon réflexe : Privilégiez les aliments qui diffusent l’énergie lentement (légumes, céréales complètes) et surtout, n’oubliez pas de vous hydrater. Le cerveau fonctionne de manière optimale lorsqu’il est bien alimenté.
Le pouvoir est dans la méthode
La transition vers le mode blocus est difficile, mais elle est la clé de votre réussite. En installant un nouveau rythme de sommeil, en blindant votre environnement contre le téléphone et en utilisant des méthodes actives comme Pomodoro, vous créez les conditions idéales pour un travail efficace. Le véritable succès réside dans votre capacité à maintenir ce rythme sans culpabilité ni surmenage. Dès que vous aurez adopté ces conseils, ils s’intégreront facilement comme routine durant la période de blocus et/ou d’examen. Cette routine pourra être réactivée pour chaque échéance du type.
Si vous avez du mal à faire le « switch » et à vous tenir à un planning, ou si vous avez besoin d’une aide neutre pour démarrer les premières sessions de travail intensif, nos coachs My Sherpa sont là pour vous aider à instaurer cette discipline de blocus.
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